La vie sexuelle est rarement un long fleuve tranquille, les dysfonctions sexuelles ainsi que les troubles du désir touchent toutes les populations et autant les hommes que les femmes de tout âge. Une vie sexuelle non épanouissante, ponctuée de troubles ou encore de blocages chez l’un des deux partenaires peut entraîner de sérieuses répercussions sur la relation de couple. C’est tout l’état interne des sujets qui est gravement impacté.
Libérez-vous des troubles sexuels avec l’hypnose, et retrouvez une vie sexuelle saine et épanouie.
Les dysfonctions sexuelles et les troubles du désir peuvent toucher tout le monde, autant les hommes que les femmes et se manifester à tout âge.
La sexualité censée être épanouissante peut alors peser lourd sur les épaules d’un couple.
Quand un trouble sexuel apparaît, qu’il soit ponctuel ou bien installé dans le temps, on finit par appréhender le rapport avant même qu’il ait lieu.
De nombreuses conséquences s’opèrent sur le couple, mais aussi individuellement.
Le sujet se sent incompris tout en se renfermant sur lui-même.
Il pourra alors s’installer dans des sentiments difficiles comme la culpabilité, la médiocrité pouvant aller jusqu’à la perte de confiance en soi.
L’hypnothérapie apporte une véritable solution d’un point de vue psychologique sur des processus cognitifs profonds. Elle permet de renouer le sujet avec sa libido afin d’améliorer et développer une sexualité épanouissante.
Dans la plupart des difficultés sexuelles ci-dessus, le problème est davantage psychologique que physiologique, ce qui fait de l’hypnose un choix thérapeutique intéressant.
Lors de la première séance, un temps est pris par le thérapeute pour connaitre l’histoire personnelle du patient et identifier le problème majeur. S’ensuivent des séances d’hypnose qui se déroulent de cette façon.
Le praticien initie la phase d’induction avec un langage verbal, afin d’amener l’individu à la détente et au lâcher-prise. Ce dernier doit se sentir totalement en confiance pour accepter la modification de son état conscient.
Ensuite, la phase du plateau thérapeutique se produit lorsque le thérapeute amène des suggestions au patient, exerce des modifications sur les schémas de pensée, toujours avec son accord, lui propose des images qui facilitent l’acceptation et permettent de trouver un état serein face aux troubles sexuels.
Le réveil, aussi appelé réassociation, ramène le patient à un état conscient des bruits et sensations qui l’entourent. La séance se clôt sur un échange concernant le ressenti au début et à la fin de l’hypnose.
Quel que soit le problème, et comme pour toutes séances de thérapie brève, on ira chercher l’intention positive du symptôme afin de comprendre ce qu’il nous enseigne, car un symptôme n’est autre qu’un signal d’alarme sur un problème plus profond. Le corps est le vecteur qu’utilise l’inconscient pour se faire entendre et c’est en cela que l’hypnose peut aider à se libérer des éventuels blocages.
Plusieurs techniques hypnotiques sont efficaces sur ce type de problématique : par exemple, on peut aller faire revivre un moment ou la personne avait du désir sexuel afin que le corps se souvienne. On fera ensuite en sorte de se réapproprier et réimplanter ce souvenir dans le présent. Une autre technique utilisée en hypnose peut être de considérer le corps comme une machine sur laquelle on effectue une modification des réglages, le tout dans son imaginaire ; l’état hypnotique dans lequel on fait ce travail rend l’inconscient réceptif et permet d’avoir un véritable résultat dans sa vie au quotidien.
Là où les thérapies analytiques prennent du temps, l’hypnose traite plus rapidement le problème. Quelques séances permettent de traiter la cause de la problématique et de vous libérez du symptôme.
Les résultats sont vraiment spectaculaires. En fait, sous hypnose, il s’agit d’aider la personne à inverser ses croyances, à éteindre ses peurs, et de l’amener à considérer la sexualité comme un acte affectif normal et souhaitable.
Chez l’homme, trois à quatre séances d’hypnose peuvent être suffisantes pour venir à bout des troubles sexuels. Le travail du thérapeute consistera à aider le patient à s’affirmer, à surmonter ses peurs et à dépasser les limites qu’il s’impose à lui même. Le patient est amené à comprendre que l’acte sexuel est un acte affectif, normal et sans tabou. Pour le cas spécifique de l’éjaculation précoce chez l’homme, il a une seule angoisse : durer moins longtemps pendant l’acte sexuel. Le travail consistera donc à augmenter progressivement ce temps, par des astuces d’ancrages positifs. Les séances d’hypnose seront orientées vers la résolution de cette dépression. Pour bien vivre sa sexualité, il faut s’assumer en acceptant son passé et en prenant la résolution de passer à autre chose. Ce sera l’objectif à atteindre lors des séances d’hypnose.
Chez la femme après avoir diagnostiqué le problème qui a causé le trouble sexuel, l’hypnose va aider la patiente à refouler ses peurs afin de vivre ses désirs. Les résultats obtenus seront proportionnels à la volonté de la femme de surmonter le trouble. Plus elle sera engagée, plus le traitement se fera rapidement et sans aucun stress. Ces troubles peuvent être causés par un syndrome dépressif ou un symptôme isolé comme un viol, une déception lointaine ou récente, la perte d’une personne importante. Le traitement des troubles sexuels va reposer sur la compréhension des causes qui ont conduit à cet état et sur le traitement de l’éventuel syndrome dépressif.
> Troubles sexuels :
- Si la femme a déjà connu une vie sexuelle harmonieuse et satisfaisante, le traitement sous hypnose consistera à retrouver l’équilibre sexuel de l’époque. Il consistera à l’emmener à surmonter les problèmes qui sont à l’origine de son trouble, à lâcher prise sur un conflit ou une déception et à surmonter une rupture ou un décès afin d’accéder de nouveau à un niveau de conscience qui accepte les plaisirs sexuels. Le traitement va consister à l’acceptation de ses fantasmes, de son corps et de ses désirs pour accompagner la patiente vers l’acceptation d’elle-même.
- Si la femme n’a jamais atteint l’orgasme, encore moins une relation sexuelle harmonieuse, la stratégie utilisée pour le traitement est différente. Le traitement consistera à créer des sensations nouvelles, sorte de repères positifs, actionnables par la personne au moment où elle le désire. L’hypnose, dans ce cas, va consister à réunir et mettre en place tous les éléments pouvant conduire à l’orgasme. En trouvant l’origine du problème, le traitement sera plus adéquat et plus rapide.
Que ce soit chez l’homme ou la femme, l’intervention de l’autre conjoint favorise le traitement du trouble sexuel. Pour permettre un traitement rapide, il est également conseillé au patient de pratiquer régulièrement l’auto-hypnosep>
L’hypnose est une thérapie psycho-corporelle qui associe le mental et le corps au cours du cheminement thérapeutique.
Abus sexuels durant l’enfance, cloisonnement mental face aux fantasmes, blocages inexpliqués, nombreuses sont les raisons qui empêchent le patient de résoudre ses troubles de la sexualité. Les mots ne permettent pas toujours d’exprimer ce qui pose problème parce qu’ils sont trop durs ou trop chargés en émotions négatives. Lors de traumatismes vécus, l’individu a tendance à se couper de ce souvenir insupportable, d’où la grande difficulté pour l’atteindre et soigner les troubles qui en résultent, ou au contraire à se focaliser sur l’événement de sorte qu’il ne reste plus aucune place pour le plaisir dans ses rapports.
Tout l’intérêt de l’hypnose réside dans le fait que le patient progresse dans un état modifié de conscience (EMC), qui lui permet de passer outre ses barrières psychologiques, sans en souffrir démesurément. Le praticien va aider la personne à puiser dans ses ressources intérieures afin de modifier son comportement vers une sexualité positive.
Le thème de la sexualité est toujours très délicat à aborder car il touche l'intime profond : un sentiment de honte, auquel se rajoute l'idée de performance et de comparaison, viennent très souvent ajouter à la problématique déjà sensible. C'est pourquoi, il est préférable de fonder préalablement une relation de confiance approfondie entre le thérapeuthe et le client quand on aborde le domaine de la sexualité. D'ailleurs l'expérience montre que, contrairement à ce que l'on pourrait penser au premier abord, les femmes sont plus à l'aise pour évoquer le sujet !
L'autre difficulté est que le terme de "problèmes de libido" couvre une vaste réalité aux expressions bien différentes. C'est pour en savoir plus que le thérapeute posera des questions plus précises afin de déterminer les contours exacts du problème. Par exemple : un homme de 40 ans a pris RDV sur ce thème. Quand, au cours de l'entretien d'anamnèse, nous avons évoqué la motivation de sa prise de RDV, il me répond qu'il n'arrivait plus à faire l'amour deux fois de suite à sa femme depuis quelques semaines ! Je l'interrogeais ensuite sur la fréquence de ses rapports sexuels, il me répondait qu'il se limitait à 3 ou 4 rapports à la suite lors de ces moments d'intimité. Il m'apprend alors qu'il aimait sa femme et que, pour être sur de combler ses besoins, il mettait un point d'honneur à lui faire l'amour à deux reprises et consécutivement. Je l'invitais à préciser un élément qui me paraissait flou : est-ce que sa femme était demandeuse de ces "2 fois de suite" ? Il s'est arrêté et m'a simplement dit : "Je ne sais pas".
Je l'invitais donc à se renseigner auprès de l'intéressée ! Après tout, elle était aussi concernée... La rencontre d'après a été très riche car le client m'a relaté la discussion avec sa femme sur le thème. Et quelle n'a pas été ma surprise lorsque celle-ci exprima que faire l'amour une fois était largement suffisant; qu'elle avait trop souvent l'impression de subir ses assauts ; mais qu'elle supportait "pour lui faire plaisir". Ce qui semble ici important de considérer, c'est la croyance erronée du client qui présuppoasait que sa femme avait besoin d'être deux fois plus comblée que ce qu'il pouvait normalement lui apporter. Nous avons aussi travaillé sur la confiance en soi afin d'ajuster la place qu'il devait occuper dans le couple et accepter aussi d'apprendre que l'âge pouvait jouer sur les "performances sexuelles".
Bien entendu, ce cas est assez exceptionnel et la plupart des rensontres ont pour cause une baisse de libido. Dans ce type de schéma, je m'assure que le problème n'a pas une cause purement physique : il est possible aussi d'accompagner la personne sur ce point mais l'approche sera différente. De même, il arrive que l'attirance pour l'autre puisse baisser avec le temps, phénomène qui peut s'amplifier sous l'effet d'une routine sexuelle ou si le client (ou la cliente) a une aventure extraconjugale régulière ou occasionnnelle, qu'elle soit exceptionnelle ou répétée avec différents partenaires, ou par la pratique du libertinage (même si ces deux derniers éléments peuvent se révéler un moteur de réactivation du désir pour son conjoint dans certains cas !
Ce qui apparait important ici, c'est que la baisse de libido est aussi un message nous invitant à faire évoluer l'expression de la sexualité. Ainsi la réussite de cette nouvelle adaptation, conduisant au retour de l'harmonie, engendre une hausse de l'estime de soi, de la confiance en soi et une restauration de l'image de soi. L'hypnose peut accompagner chaque étape de cette évolution.
L'absence de plaisir au niveau sexuel a différentes causes qui peuvent être aussi bien physiques que psychologiques. Or, comme le veut l'adage, on jouit avec son cerveau et, loin de minorer la dimension physique, il existe des personnes qui ne sont pas particulièrement attirées par l'acte sexuel. Ce désintérêt peut-être du à l'histoire de la personne. Par exemple, une personne en couple avec l'autre sexe peut avoir des attirances refoulées pour le même sexe, l'inverse arrivant aussi, des personnes homosexuelles ayant des penchants hétérosexuels ou bisexuels refoulés, même si ce cas de figure est plus rare. Ce peut être aussi des des premiers rapprots difficiles, voire douloureux; un rapport violent non consenti; ou un manque de sensation de la partie génitale créant ainsi un écrat entre ce que l'on attend d'une relation sexuelle et sa réalisation... tout autant d'expériences qui font de l'histoire de vie du client (ou de la cliente) une véritable problématique d'autant plus sensible que le thème de l'épanouissement de la sexualité est placé comme essentiel dans notre société.
L'hypnose accompagne ce type de problème en proposant plusieurs angles de résolution. Tout d'abord, elle peut suggérer de redécouvrir les sensations des parties érogènes et, plus particulièrement, de la partie génitale de l'individu. Pour cela, le client ets invité à prendre conscience du toucher lié à ces parties du corps. S'il a déjà connu une période où il prenait plaisir, il est possible de l'inviter à se reconnecter à cette époque afin de la réactualiser. L'hypnothérapeute paurra aussi procurer au client (ou à la cliente) de se projeter dans l'avenir vivant une sexualité épanouie, une fois le problème réglé, et définir aussi comment sera vécu la relation sexuelle dans ce nouvel envirronnement. Ce ne sont que quelques pistes bien entendu !
Une autre approche est de réaliser une résolution des traumatismes liés à des expériences du passé et qui empêchent de s'autoriser à prendre du plaisir. Par exemple, un homme est venu me rencontrer pour une perte de l'intérêt pour la sexualité et, au cours de l'anamnèse, il m'a confié que, avec sa femme actuelle, il avit eu des fantasmes de coucher avec d'autres femmes lors des rapports avec elle. Il jugeait ses pensées intrusives comme une infidélité envers elle et il se sentait particulièrement honteux depuis, si bien qu'il avait écarté de sa vie tout plaisir à l'acte sexuel. Nous avvons donc travaillé sur une déculpabilisation lors d'une séance d'hypnose et, finalement, il s'est ouvert de cela à son épose qui a très bien accueilli ce que lui a dit son mari : ils ont retrouvé rapidement une harmonie.
Toutefois, il arrive que des personnes soient rééllement peu attirées par la sexualité et que l'acte sexuel soit perçu comme un devoir conjugal pénible. Tout est possible et il est nécessaire de respecter cela.
Les troubles sexuels s'expriment différemment, on s'en doutera, chez l'homme et chez le femme même si des origines communes peuvent être trouvées. Les causes peuvent aussi bien être biologiques que psychologiques. Nous proposons ici un rapide survol d'un thème très riche et sur lequel il y aurait beaucoup à dire.
Chez l'homme, nous pouvons distinguer trois troubles principaux :
L'hypnose se révèle une aide précieuse pour un retour à la normale à tous niveaux.
Ce que l'on appelle couramment impuissance chez l'homme, peut se réumer à l'absence d'érection. Elle peut être passagère ou ne jamais avoir lieu : dans un premier temps, il faudra s'assurer que la cause de ce trouble n'est pas d'origine organique car elle peut être liée à :
Ce trouble peut aussi trouver ses racines dans la psychologie et est souvent lié à une peur comme la crainte de ne pas contenter sexuellement son partenaire; celle de l'échec; celle de la castration ou l'appréhension d'une éjaculation précoce. Il est aussi très couramment lié à des croyances comme la certitude d'avoir un pénis trop petit pour pouvoir donner du plaisir ; certaines sont liées à une éducation religieuse ou à un doute sur son orientation sexuelle...
L'hypnose peut accompagner d'un point de vue physique et sur le plan psychologique. Par exemple, il est possible de proposer un parallèle, sous hypnose, entre la catalepsie du doigt ou du bras et une érection. Une autre voie est de proposer une régression en âge afin de retrouver les conditions permettant une bonne érection afin de la réactualiser dans le présent. Enfin, une hypnoanalyse peut se révéler nécessaire pour résoudre les blocages latents liés à ce problème.
L'autre difficulté commune rencontrée par les hommes est l'éjaculation précoce (moins de 2 minutes). Sa cause est souvent psychologique et peut provenir d'un sentiment d'incompétence; d'un sentiment d'impuissance à changer ce comportement ; d'une attitude trop passive dans la vie ; il peut être le résultat d'un jeu de pouvoir avec la partenaire.
Les solutions les plus courantes proposées en hypnose sont 2 ordres :
Le dernier trouble le plus commun lié à la sexualité de l'homme est l'éjaculation retardée. Elle peut se définir comme une inhibition involontaire du réflexe orgastique, ce qui s'exprime par une difficulté à atteindre l'orgasme. Ce problème peut avoir des causes physiques (prise de drogues, une origine neurologique, chirurgicale...), mais aussi psychologiques (la volonté de tenir assez longtemps pour do,ner u orgasme à son partenaire, la croyance de se sentir incompétent sexuellement...).
L'hypnose peut apporter des solutions par dse suggestions post hypnotiques basée sur l'augmentation de l'intensité des sensations sexuelles par exemple. En parallèle, une hypnoanalyse révêle bien souvent deux grands thèmes en rapport avec ce trouble : d'une part, la peur de l'implication dans le couple et, d'autre part, une hostilité inconsciente, voire du sadisme, envers le partenaire.
En ce qui concerne la femme, il existe trois troubles principaux.
La frigidité qui s'exprime par une basence de réaction physique lors du rapport sexuel et par une absence de sensation érotique et de plaisir. Ses causes sont rarement organiques et proviennent soit de la relation avec le partenaire (problème de communication dans le couple, manque de stimulation...) soit de l'histoire du client (mauvaises expériences concernant la sexualité, une fatique, la peur d'être surpris au moment du rapport...). La cause peut-être aussi psychologique (anxiété, peur de la grossesse...).
L'hypnose agit en évoquant de suggestions post-hypnotiques proposant de se concentrer sur la redécouverte des sensations corporelles, ou en invitant à un parallèle entre la salivation et les secrétions vaginales afin de les faciliter. Bien entendu, l'hypnoanalyse est aussi un moyen permettant d'explorer les raisons inconscientes qui ont conduit à ce problème.
L'autre trouble est l'anorgasmie qui se distingue de ce qu'on apelle la frigidité par le fait que le corps réagit parfaitement et par une excitation continue mais sans atteindre l'orgasme. L'origine de ce problème peut être lié au manque de savoir-faire du partenaire ou par l'intervention d'affects ou de pensées négatives qui viennent enrayer le processus de jouissance avec des phrases comme "Je n'y arriverai pas"; "Jouir, ce n'est pas bien"...
L'hypnose agit de 3 manières :
- tout d'abord par des suggestions permettant d'améliorer le ressenti et l'obtention d'orgasme ;
- en proposant une distorsion du temps afin de raccourcir le moment entre l'excitation et la jouissance ;
- et par l'hypnoanalyse pour trouver les causes profondes empêchant l'orgasme.
Enfin, nous avons le cas du vaginisme associé à la vestibulite (la contraction involontaire à l'entrée du vagin, dont les causes sont essentiellement psychologiques et, pour la vestibulite, l'inflamation inexpliquée des muqueuses avec contraction du muscle du périnée) et la dyspareunie (douleurs génitales qui durent pendant ou après la relation sexuelle. La cause peut-être aussi organique que psychologique)
les causes physiques de la dyspareunie peuvent être nombreuses (cicatrices au vagin, endométriose...) mais elle sont bien souvent psychologiques suite à une ou plusieurs mauvaises expériences sexuelles, à un sentiment de culpabilité... elles peuvent être aussi le résultat de mauvaises relations avec le partenaire ou le fruit de l'éducation, etc.
L'hypnose est une aide précieuse pour permettre une décontraction de la partie génitale, mais aussi de la désensibilisation de la partie sensible. D'autres approches, comme un voyage dans la partie sexuelle dysfonctionnant afin d'en restaurer l'harmonie, existent également. Enfin, l'hypnoanalyse est un recours interessant pour aborder l'origine ou les causes de ces problèmes.
Bien entendu, le thème du rapport entre sexualité et hypnose est loin d'être épuisé et bien des troubles n'ont pas été abordés comme l'érotomanie, l'anaphrodisie... mais, ce qui je constate dans ma pratique, c'est qu'une double approche est souvent nécessaire. Tout d'abord, il est nécessaire de proposer des outils simples et accessibles afin de résoudre les troubles sexuels et, d'autre part, de proposer un travail de fond afin d'en trouver les racines. Cependant, chaque praticien et chaque client est unique et il reste essentiel de demeurer à l'écoute.
Traiter de ces 2 questions en une pourrait surprendre. Mais le fil conducteur est le doute d'une part de sa relation à soi et, d'autre part, de la relation à l'autre . C'est pourquoi j'ai choisi de les aborder conjointement car elles sont les deux faces d'une même pièce.
Si l'homosexualité ou la bisexualité est plus acceptée aujourd'hui, elle n'est cependant pas communément admise et se heurte quotidiennenment à de nombreuses résistances. Tout d'abord, elle n'est toujours pas bien accueillie par l'entourage de la personne homosexuelle , ou se posant des questions sur son orientation sexuelle, qui conserve comme schéma dominant celui de l'hétérosexualité. A partir de là, l'interrogation de son attirance pour un sexe plutot qu'un autre, ou les deux, soulève aussi le thème fondamental de " Qu'est-ce qu'une identité sexuelle ? Qu'est-ce qui me fait être/sentir un homme ou une femme ?
En effet, bien des témoignages révèlent que l'on peut se sentir femme dans le corps d'un homme et sa réciproque, homme dans le corps d'une femme avec des troubles liés à ces ressentis marqués par une puissante interdiction implicite : ils peuvent être très importants et s'exprimer aussi bien par le corps et/ou l'esprit. L'état d'hypnose est un accompagnement privilégié pour l'acceptation d'être ou pas homosexuel, bisexuel, hétéroxuel et/ou transgenre par sa capacité à se libérer de la pression sociale, par le dénuement qu'elle implique. Cela peut demander plusieurs séances car l'hypnotisé doit avant tout s'autoriser à entendre la réponse qui est là, en soi, mais qui a tellement de conséquences ! Parallèlement, l'hypnothérapeute devra adopter uen posture ouverte sur ce thème, ce qui n'est pas toujours le cas. Je me souviens d'une consoeur qui me demandait si je connaissais un protocole hypnotique pour cesser d'être homosexuel ! Troublé, je l'interrogeais sur le fondement de sa demande et elle m'a répondu qu'elle considérait l'homosexualité comme une maladie et qu'elle pouvait donc être traitée comme telle lors d'une ou plusieurs séances...
J'aimerai ici vous donner un exemple d'accompagnement. J'ai reçu une jeune fille de 17 ans en échec scolaire et en rupture de dialogue avec ses parents. Avec le temps, et d'un caractère renfermé, elle s'était aussi coupée socialement : elle ne sortait plus lors de ses heures libres, sauf pour pratiquer le football féminin à plusieurs kilomètres de chez elle et, témoignait de ressentir en elle une forme de culpabilité présente pratiquement à chaque instant de sa vie, ce qui la mena à se scarifier. Elle avait fait un séjour en hôpital psychiatrique suite à une dépression qui, un matin, l'avait empêché de se lever : elle était toujours suivie par un médecin psychiatre.
Les premiers échanges ont été délicats car il lui était très difficile de s'ouvrir. Cependant, elle acceptait de prendre un nouveau RDV à chaque fois et une alliance thérapeutique de qualité se mit en place. Puis, un moment, elle m'a révélé qu'elle avait une attirance pour les femmes. Mais ce n'était pas sûr et elle ne considérait pas ça comme normal. En effet, elle venait d'une famille modeste et très conservatrice où elle avait entendu bien des remarques acerbes sur la "perversion homosexuelle". Or, l'apparition de cette attirance pour le même sexe avait entraîné son refoulement, né d'un conflit de loyauté entre les valeurs familiales et ce qui était ressenti, avec pour conséquence que cette jeune fille mettait sa vie entre parenthèses. Pour résumer, il a fallu plusieurs séances pour qu'elle découvre... qu'elle était hétérosexuelle ! En effet, elors qu'elle était sous hypnose, elle s'autorisa le droit d'avoir la sexualité qui lui convenait la mieux pour son équilibre à elle : qu'elle soit homosuexuelle devenait alors complètement secondaire. Puis elle s'aperçut que le véritable fond de son problème venait d'ailleurs, de ce conflit entre une éducation autoritaire dont elle était restée trop fidèle, et qui avait fait loupe sur son attirance finalement peu marquée ! Le plus beau est qu'elle prit la décision de parler de son orientation sexuelle à ses parents qui réagirent en disant : "Tu es hétérosexuelle? C'est étonnant car tu es plutôt masculine et je croyais que tu étais homo !" Depuis, elle a repris le cours de sa vie en découvrant qu'il était possible de se détacher d'un modèle familial vécu comme toxique.
La peur que l'autre membre du couple me trompe est très souvent liée à un manque de confiance en soi. Dans ce cas, l'hypnose permet un travail sur ce thème et a rapidement des effets positifs. Sur ce sujet, on peut aussi rencontrer des déclinaisons comme la peur de tromper l'autre sans en avoir conscience ou le trmper de manière pulsionnelle. Par exemple, un jeune homme marié et heureux en ménage est venu me voir au cabinet car il avait parlé à une jeune fille durant la soirée et, suite à quelques verres de trop, pensait s'être laissé aller à quelques "caresses interdites", même si des amis présents lui ont affirmé qu'il ne s'est rien passé, le doute persistait. Une séance d'hypnose lui a permis de se rassurer sur sa conduite. Cependant, il arrive que le client soit face à une obsession : l'autre cherche à me tromper, ce ne peut être autrement § Souvent, cette conviction est accompagnée d'un sentiment de jalousie et peut révéler un caractère obsessionnel : il peut alors être difficile d'accompagner efficacement.
Comme je l'ai déjà évoqué, la norme est parfois un éléments difficile à déterminer lorsque la sexualité, parce que la dimension subjective est très présente. Toutefois, le désir de faire l'amour devient un problème lorsqu'un des deux partenaires est bien plus demandeur que l'autre.
Par exemple, j'ai reçu une jeune femme qui souffrait d'un partenaire très exigeant sur la fréquence des relations. Pour être plus précis, il demandait entre 3 à 5 rapports par jour aux alentours de 5 à 10 minutes chacun - et qui étaient vécus par la cliente comme une pulsion à assouvir de la part de son conjoint sans que ses désirs à elle soient considérés. Plus encore, elle avait peur qu'un refus entraine son partenaire à aller "voir ailleurs" et se sentait donc coincée dans l'impossibilité de refuser ses assauts ! Elle aurait aimé que leur sexualité évolue mais, dès la 2ème séance, elle m'a appris que cet homme la quittait brutalement après 10 ans de vie commune. Il lui expliqua qu'il avait 2 maîtresses et qu'il allait voir des prostituées plusieurs fois par semaine pour se contenter ! Cependant, son discours était plus celui d'une personne victime de ses pulsions et il ne lui faisait aucun reproche. Toutefois, elle était atterrée et vivait très mal cette révélation qui minait sa confiance en elle-même et l'image qu'elle avait de soi. Nous avons donc travaillé sur ces points et, surtout, il lui a été possible d'affirmer que ce problème ne venait pas d'elle mais de lui pour ensuite se reconstruire sereinement.
Si le conjoint était venu, nous aurions pu travailler sur ses pulsions sexuelles qui l'asservissaient. Parallèlement, j'ai accueilli une jeune femme en thérapie qui souffrait de vivre ce qu'elle définissait comme une forme de nymphomanie. Plus précisément elle avait de longues périodes où elle avait envie de faire l'amour plusieurs fois par jour avec son conjoint et c'était plus fort qu'elle ! Si elle n'était pas comblée, elle se sentait très frustrée mais n'avait aucun désir pour d'autres hommes. En parlant, elle m'a appris qu'elle avait cette tendance d'aller jusqu'au bout, parfois de manière obsessionnelle, dans d'autres domaines de sa vie. Il apparut donc que la sexualité n'était qu'une expression de cette tendance compulsive qui était un mouvement général et nous avons travaillé sur ce thème avec succès. En effet, si sa demande portait sur un premier temps sur le thème de la sexualité, c'est parce qu'elle était mue par une forme de culpabilité venue de son éducation mais concernait bien des aspets de sa vie.
Parallèlement, j'ai aussi rencontré des clients qui étaient mal à l'aise car ils (elles) trompaient leur (conjoint(e)), plus ou moins régulièrement, avec un ou plusieurs partenaires. Ici, il me semble important de distinguer si la personne trompe son/sa partenaire suite à un problème de couple ou si ces actes proviennent d'un plaisir lié à la diversité. L'important est avant tout de se libérer d'une forme de morale catéchétique afin d'aborder le problème de manière plus apaisée : à quoi répond ce besoin et peut-il évoluer différemment ? Dans ce cas, l'hypnothérapie peut accompagner de manière efficace.
Enfin, il arrive que des personnes vivent leur hypersexualité, véritable addiction coïtale touchant aussi bien l'homme que la femme. Ici, l'hypnose aide au contrôle des pulsions et à leur évolution. Le processus peut cependant se révéler assez long car il dépend souvent de la capacité du client à s'imaginer sortir rapidement de ce problème.
A 28 ans, je n'ai jamais pu avoir une relation sexuelle avec une pénétration vaginale. Je suis allée voir M. Loubet qui m'a proposé cinq séances s'étalant sur une période de deux mois. Quatre mois après nos séances, je suis guérie, libérée et heureuse de l'être... Je me sens enfin femme et apte à la rencontre.
Je ne croyais pas en l'hypnose mais elle a été un déclic pour moi vu que je n'avais plus aucune érection depuis des mois. La panne totale ! Que dire à quel point ce trouble me gachait la vie. J’ai retrouvé en 5 séances la libido que j’ai toujours voulu avoir… Et j’ai retrouvé ma joie de vivre.
Mille mercis !
Hypn'Ose 77
Ludovic Loubet
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